Vous voulez faire appel à un rédacteur web freelance pour votre projet de webmarketing ? Excellente idée ! Mais comment bien lui faire comprendre vos besoins en contenu ? En créant un cahier des charges complet, qui cadre la mission dans le détail.
Si vous faites confiance à un rédacteur web professionnel, le cahier des charges n’est pas obligatoire : parfois, un simple entretien vous permettra d’exposer clairement vos besoins en terme de contenu. Cela dit, gardez ces quelques idées en tête afin de n’oublier aucun détail !
Avant tout, ne vous laissez pas intimider par le terme de cahier des charges : il ne s’agit pas forcément d’un document complexe, loin de là. Il peut s’agir d’une simple feuille de recommandation qui liste les points fondamentaux de votre campagne de contenu. Vous en choisissez le format, la longueur, et aussi le niveau de détail : vous pouvez très bien vous contentez de dresser les grandes idées, et laisser à un rédacteur en qui vous avez confiance la liberté de définir leur application.
Quoi qu’il en soit, voici les éléments que vous pouvez y faire figurer :
Les thèmes à aborder
Quelles thématiques devraient être abordées sur votre site ? Faut-il se contenter de parler strictement de votre secteur d’activité, ou inclure ses acteurs périphériques, qui pourraient être amenés à avoir besoin de vos services ? Et quid des secteurs à défricher ? Pour un site de e-commerce, on peut aussi créer du contenu sur le « lifestyle » associé à vos produits, histoire d’attirer l’attention de votre cible. Bref, vous pouvez décider si vous souhaitez vous en tenir au noyau dur que représente votre secteur d’activité, ou l’élargir aux thématiques périphériques.
Le public visé
A quels types d’internautes se destine votre contenu ? Ici, on va se demander quel est votre client-type, ou vos clients-types. Vous avez forcément une petite idée, selon des critères démographiques : plutôt jeunes adultes ou retraités, urbains ou installés à la campagne, en pointe sur la hi-tech ou plutôt novices en la matière ? Pour guider le rédacteur, vous pouvez brosser le portrait de ce lecteur hypothétique en créant des personas, ces cibles marketing virtuelles qui vous aideront à définir votre stratégie web, notamment au niveau du ton employé.
Le ton à employer
Justement, le ton employé est un critère décisif dans la réussite de votre projet éditorial. Il découle donc de votre public visé. Outre le niveau de langage, familier ou neutre, il vous faut décider du niveau technique. Souhaitez-vous un texte avec du jargon, B2B, qui parlera aux initiés ? Ou bien un contenu grand public, qui prenne le temps de rappeler les fondamentaux pour ne perdre personne en route ?
Le type de texte
Là aussi, on est au cœur de la stratégie de contenu. Le type de texte dépend de plusieurs facteurs : le public visé, vos objectif concrets. Quel est le but de la stratégie de contenu : gagner en visibilité, ou augmenter vos ventes ? Assumer une position de leader d’opinion sur votre secteur, ou faire croître une newsletter en collectant des prospects ? Comparatif, promotionnel, opinion, témoignages, descriptifs produits, pages catégories… Définissez le type de texte selon vos objectifs. A vous aussi de décider si vous souhaitez privilégier le contenu « evergreen », ou les textes en phase avec l’actu ou les dernières tendances.
Le planning de publication
Commencer un blog, c’est bien. Le faire tenir sur la longueur, c’est mieux. C’est le long terme qui vous verra récolter les bénéfices de votre stratégie de contenu. La régularité des publications est plus qu’importante, pour votre classement Google comme pour la satisfaction des internautes. Pour un lancement de blog, on conseille de publier 2 articles par semaine, pour créer un « choc » de contenu qui, associé à l’effet nouveauté, fasse décoller les vues. Ensuite, on va essayer de publier au moins 2 fois par mois, grand minimum. Là encore, le planning de publication va découler directement des objectifs de croissance de votre site.
Les mots clés
En général, le rédacteur professionnel connaît la musique en terme de SEO. Dans le doute, vous pouvez profiter du cahier des charges pour le briefer sur vos attentes. Pour gagner un maximum de visibilité sur Google, on recommande des textes assez long (800 mots ou plus !), avec des images et des mots clés bien dosés. Aujourd’hui, la cohérence du champ lexical importe bien plus que le matraquage de mots clé. Fini, la répétition du mot clé à chaque début de paragraphe, jusqu’à 2,5% du texte ! Place à un quadrillage mesuré de l’univers sémantique de l’expression pour laquelle vous voulez performer. Les balises Hn et strong restent d’actualité pour aider Google à décrypter la thématique de votre contenu.
Les images
Une image vaut mieux que 1000 mots? Les deux, c’est encore mieux ! L’iconographie est déterminante pour améliorer l’expérience utilisateur de vos internautes. Profitez du cahier des charges pour indiquer au rédacteur s’il doit accompagner son texte d’une ou plusieurs images. Plusieurs options s’offrent à vous: en créant du contenu propre, avec des photos ou des infographies. Mais le plus courant est de demander au rédacteur d’illustrer les textes avec des images glanées sur le web, qu’elles soient gratuites ou à vos frais, avec des formules d’abonnements très économiques.
Le budget
Quel budget pour votre stratégie de contenu ? Le cahier des charges peut intégrer le tarif pour chaque texte, afin de cadrer la mission. Rappelez-vous que le contenu est un investissement à long terme, et qu’un bon texte aura des effets bénéfiques bien au-delà du cadre temporel de la campagne de SEO !