[Article mis à jour le 9 octobre 2017]
Alors que la plupart des professionnels du web sont capables de produire un SEO on-page correct, les liens entrants sont la principale forme de distinction : une stratégie efficace de liens inbounds vous permet de vous démarquer de la concurrence et de ranker haut sur Google.
Bien sûr, tous les liens entrants ne se valent pas. Depuis la mise à jour Penguin de 2012, Google sanctionne durement les liens de mauvaise qualité ou qui tentent de manipuler son algorithme.
Pour une stratégie de contenu SEO à long terme, raccord avec les recommandations de Google et à l’abri des sanctions, passons en revue les techniques les plus efficaces pour obtenir de bons liens entrants vers votre site web.
1
Quels sont les liens entrants à éviter ?
Autrefois activement recherchés, les liens entrants « low-cost » sont désormais dans le viseur de Google depuis les mises à jour Penguin et Hummingbird. Sont considérés comme liens de bas niveaux les suivants:
- Liens de sites d’annuaires
- Liens de commentaires de blog
- Liens de vidéos YouTube
- Liens depuis des réseaux de blog privé
Malheureusement, force est de constater que Google lui-même tarde souvent à appliquer ses propres recommandations. Il arrive que sur des secteurs de niche, des sites alimentés par ces liens soient toujours en haut des SERP.
Ce n’est probablement qu’une question de temps pour que le géant de Mountain View règle la mire et sanctionne les liens non réglos. Dans l’intervalle, si vous voulez assurer la pérennité de votre site, évitez prudemment ce type de pratiques considérées comme blackhat par les SEO (ou au mieux, grey hat).
En résumé, évitez les SEO qui vous vendent des liens à la pelle. La démarche quantitative est désormais suspecte, et la manipulation artificielle des algorithmes est beaucoup trop risquée. Si elle semble marcher dans certains cas (peu nombreux), ses jours sont comptés.
2
Place aux liens entrants de qualité, depuis des sites influents
Pour que votre site apparaisse sur les premières pages de Google, vous devez tenter d’obtenir naturellement des liens entrants, depuis des sites reconnus et faisant autorité dans leur domaine (et le votre).
Ces liens entrants font passer du « Google Juice » des grands sites vers le votre, aidant à construire sa réputation et son autorité.
Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr! Des formations payantes très chères et des centaines de blogs sont consacrées à la question du link-building, qui occupe l’esprit de tous les SEO white hat : comment générer des liens entrants à haute valeur ajoutée?
Le spécialiste en la matière est sans doute Brian Dean : son site, backlinko, fait autorité sur la question. Sa méthode (détaillée ici pour les anglophones) consiste à passer énormément de temps à la préparation de la rédaction d’article, en identifiant qui sont les influenceurs de votre secteur.
Il recommande également de passer énormément de temps à se documenter afin de faire le tour du sujet, préalable à l’écriture du post de blog.
Moz conseille la même technique: écrire des articles de blog à 360°, qui font le tour du sujet sans omettre aucune des informations que les informations sont en droit d’attendre de votre contenu, fusse-t-il gratuit.
En bref, générer des liens entrants de qualité prend du temps, beaucoup de temps, c’est pourquoi il est conseillé de fuir les plateformes de contenu où la rédaction web est vendue au kilo.
Faire des économies en achetant son contenu web au rabais est une illusion : il y a déjà énormément de contenu sur le web dans votre secteur. Ça n’a absolument aucun intérêt de publier une histoire qui a déjà été racontée des dizaines de fois.
Au contraire, si vous ne pouvez pas dégager le temps nécessaire pour produire votre contenu, faites appel à un rédacteur SEO expérimenté qui sera capable d’attirer des liens entrants à haute valeur ajoutée. Quel que soit le tarif, ce sera un investissement extrêmement rentable sur le long terme.
3
Link-bait : oui, s’il est bien fait
Dans la jungle de contenu qu’est devenu le web, tous les moyens existent pour se faire remarquer. Le link-bait en est un: il consiste à publier un contenu conçu et désigné pour attirer l’attention, parfois au détriment du fond.
Il s’agit de contenu-hameçon, à fort potentiel viral. Attention, il ne s’agit pas de dire que le link-bait est à fuir, au même titre que les liens de bas niveau. Le link-baiting revient souvent à produire des pages qui créent l’évènement: interview de personnes qui font le buzz, concours, élections du meilleur produit… Le but est le même: générer des liens entrants avec du contenu original.
Le link-bait est donc positif pour votre référencement. Attention cependant à savoir placer le curseur entre link-bait et cohérence de votre site: tous les moyens ne se valent pas pour générer des liens entrants, et le racolage (ou les liens trompeurs) pourrait au contraire faire baisser le temps passé sur votre site, au détriment de votre référencement.
4
Guest blogging, avec modération
Le guest-blogging est encore la technique la plus directe de s’assurer des liens entrants depuis d’autres sites. Il consiste à rédiger pour un autre site ou blog, en tant que rédacteur invité. En retour, il est convenu que l’auteur exilé émette un lien vers son propre site.
Présenté comme ceci, le guest-blogging ne pose aucun problème. Malheureusement, il a connu des dérives: le guest-blogging payant, qui revient à acheter des liens, une méthode clairement cataloguée black hat et sanctionnée par Google.
Au fil des mises-à-jour, le guest-blogging a perdu beaucoup de valeur aux yeux de Google. S’il n’est pas déconseillé, il est considéré comme une technique marginale, qui ne saurait constituer à elle seule une stratégie de link-building.
5
Les liens depuis les réseaux sociaux sont-ils des liens entrants ?
Les liens qui redirigent depuis les tweets ou les posts Facebook ne comptent pas comme des liens entrants pour le SEO. En effet, ils sont assortis de l’attribut nofollow, qui ne permet pas d’être comptabilisé par Google Search.
En conséquence, ils ne vous permettent pas de gagner directement de la réputation et de remonter sur les pages de résultats de Google. Pourtant, ils ne sont pas à négliger : selon toutes les étude successives de SearchMetrics, un grand volume de retweets ou de partages Facebook est corrélé à un pagerank élevé. C’est avant tout le signe que votre contenu est de qualité et a suscité l’intérêt des internautes.
Les liens depuis les réseaux sociaux vous apportent un traffic important, et le comportement positif des visiteurs (temps passé sur la page élevé, bounce rate faible) est valorisé par Google. S’ils n’ont pas un effet direct sur votre pagerank, les réseaux sociaux sont partie prenant de votre stratégie de référencement.